Forum Santé Magazine n°49 (automne 2017)

Le saviez-vous ? Ce sport « prescrit » n’est par remboursé par la Sécurité Sociale. De nombreux médecins le déplorent, soulignant que si l’on considère l’activité physique comme un médicament, elle devrait être prise en charge. Reste à espérer un coup de pouce des mutuelles, comme certaines d’entre-elles, associées à la Mutuelle des Sportifs qui remboursent les frais liés aux activités sportives des patients souffrant d’affection de longue durée à hauteur de 500 € /personne. Le sport sur ordonnance, c’est pour qui ? Forme 9 DEPUIS LE MOIS DE MARS, LES MÉDECINS PEUVENT PRESCRIRE LA PRATIQUE D’UN SPORT SUR ORDONNANCE. EST-CE POUR VOUS ? Pratiquer une activité physique adaptée et régulière, c’est bon pour tout le monde. Mais certains patients (10 à 11 millions), soignés pour une affection de longue durée (ALD) de type diabète, cancer, maladie d’Alzheimer, Parkinson, sclérose en plaques ou accident vasculaire cérébral invalidant, en tirent des bénéfices importants. Ce sont eux qui sont concernés par la prescription médicale du sport, cette dernière leur permet notamment de contrôler leur poids corporel, de lutter contre les récidives ou le développement d’un cancer, ou encore d’améliorer leur santé mentale et leur qualité de vie. Cela passe par un examen de santé Depuis le 1 er mars dernier, les généralistes peuvent en effet évaluer l’état de santé d’un patient atteint d’une affection de longue durée et, en accord avec lui, prescrire des séances de sport encadrées comme ils prescriraient des séances de kiné. A eux de déterminer l’activité physique la mieux adaptée à la pathologie, aux capacités physiques du malade mais également à son risque médical. Les cours sont dispensés par des professionnels Pour éviter qu’un patient souffrant d’une maladie osseuse ne se retrouve à malmener son squelette dans un cours de yoga ou qu’un autre, atteint d’une pathologie respiratoire ne sollicite dangereusement son cœur dans une salle de gym, l’activité physique devrait être dispensée par des professionnels : masseurs-kinésithérapeutes, ergothérapeutes, psychomotricien ou au minimum, un professionnel titulaire d’un diplôme dans le domaine de l’activité physique adaptée. Ils transmettront au médecin un rapport périodique sur le déroulement de l’activité, l’intérêt et/ou les risques de la poursuivre.

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