Table of Contents Table of Contents
Previous Page  7 / 40 Next Page
Information
Show Menu
Previous Page 7 / 40 Next Page
Page Background

7

Quelles sont les causes

les plus fréquentes ?

La maladie hémorroïdaire s’accompagne

de nombreuses incertitudes concernant

ses facteurs déclenchants ou aggravants.

Parmi les facteurs les plus étudiés et les plus

probables, on retient les troubles du transit

intestinal, le stress, certains médicaments

(laxatifs ou suppositoires pour traiter la

constipation) ou aliments (épices), la période

des règles, la grossesse et l’accouchement.

Que faire pour soulager

la crise ?

Pas simple lorsque l’on travaille mais

beaucoup plus aisé lorsque l’on est chez soi, le

premier geste qui sauve consiste à refroidir la

zone. On entoure un glaçon d’un linge propre

(n’appliquez jamais la glace directement,

cela « brûlerait » la peau et les muqueuses)

et on l’applique au moins 30 minutes sur la

zone endolorie une fois allongé sur le ventre.

Les propriétés anesthésiantes du froid vont

permettre « d’endormir » la douleur pendant

quelque temps. Chez le pharmacien, on

pourra ensuite acheter une pommade ou des

suppositoires anti-hémorroïdaires dont les

substances vont réduire

l’inflammation, la douleur, les

démangeaisons (Neophytoroïd

pommade bio, Lab Aboca). Un

traitement de première intention

qui peut être associé à la prise

d’un veinotonique par voie orale

(Neophytoroïd Gélules, Lab.

Aboca) mais également à un court

traitement anti-douleur (type

paracétamol) ou anti-inflammatoire

(ibuprofène) en cas de douleur

intense.

Et quand la situation empire ?

La consultation chez un spécialiste (proctologue,

gastro-entérologue) s’impose. Selon le stade de

gravité de l’hémorroïde, il proposera différentes

solutions : la cryothérapie (traitement par le

froid), les infrarouges, le laser, la ligature ou

encore l’anopexie rectale (dite intervention de

Longo), réalisée sous anesthésie générale.

Un « lifting » lors duquel le chirurgien « remonte »

les hémorroïdes vers le haut en retirant une

bande de la paroi du rectum qui s’est affaissée.

L’intervention, en ambulatoire, est suivie d’un ar-

rêt de travail d’une semaine. Les complications

sont rares et les douleurs modérées.

Vous souffrez de crises ponctuelles qui

se règlent avec des traitements locaux ?

Agissez pour éviter que la situation ne se

dégrade au fil du temps.

• Luttez

contre

la

constipation

en

mangeant

plus

de

fibres

(fruits,

légumes, pain aux céréales…) et en

buvant 1, 5 à 2 litres d’eau par jour.

• Marchez au moins 20 min/jour

pour

stimuler le transit intestinal.

• Allez à la selle régulièrement,

sans

attendre quand l’envie se fait sentir et

sans forcer au moment de la défécation.

• Préférez les suppléments de fibres

aux

laxatifs en cas de constipation. Moins

agressifs, ils peuvent être pris sur le

long terme. Demandez conseil à votre

pharmacien.

• Limiter la consommation d’épices,

de café, de boissons à base de

caféine et d’alcool.

Le conseil de Forum Santé