Cannabis et risques pour la santé
Les risques sanitaires dus à la consommation de
drogues varient suivant les produits. Parmi ces
drogues, le cannabis expose à des risques physiques
pour le système respiratoire (cancers de la gorge,
de la bouche et du poumon) ; modifie le rythme
cardiaque et a des conséquences sur la santé des
gencives et les dents. Parmi les risques psychiques,
il diminue les capacités de mémoire immédiate,
de concentration, de vigilance, de prise de décision
et d’attention. Chez les personnes fragiles, il peut
favoriser la survenue d’une dépression. Enfin,
des études récentes indiquent que la structure du
cerveau peut être durablement altérée chez des
adultes ayant eu une consommation importante de
cannabis depuis un âge précoce.
A NOTER :
la mortalité par surdose est
principalement liée à l’héroïne et le risque
infectieux dû à l’hépatite C est élevé chez les
usagers de drogues intraveineuses.
Il n’existe pas de solution
unique…
Il s’agit de travailler sur la motivation, d’accepter
l’ensemble des difficultés qu’il faudra traiter, et
de demander de l’aide. Il n’existe pas de solution
unique : c’est le choix de la personne concernée qui
passe par une prise de conscience et une démarche
individuelle, la reconnaissance de la dépendance
étant la première étape. Un accompagnement par
un professionnel de santé est donc indispensable
(médecin généraliste, addictologue, pharmacien) et
le choix de l’intervenant reste une des conditions de
la réussite. En effet, la relation entre le patient et le
professionnel doit être basée sur des principes de
confiance et d’empathie.
Dossier
Ça peut aider…
Ecoute cannabis :
0 980 980 940
Anonyme et confidentiel
7j/7 de 8 h à 2 h du matin.
Drogues-info-service.frou 0 800 23 13 13
Information et dialogue de manière
anonyme et gratuite et aides
(orientation vers des professionnels
compétents, adresses utiles de
proximité...).
DOM : deux fois moins
d’expérimentations qu’en
métropole
Les
usages
des
jeunes
de
substances
psychoactives* en Guadeloupe, Martinique et à
La Réunion au cours de l’année 2011 sont deux
fois moins importants qu’en métropole et jusqu’à
quatre fois pour la Martinique.
*Amphétamines, champignons hallucinogènes, cocaïne,
crack, ecstasy, héroïne, LSD, poppers et produits à
inhaler…
Les traitements de substitution
doivent être
mis en place en concertation entre le patient
et le professionnel de santé. Ils permettent de
diminuer voire de cesser la consommation de
drogues avec une posologie adaptée en fonction
des besoins de consommation du patient,
l’objectif étant de faire disparaître tous les
signes de manque sans entraîner de léthargie
ou de somnolence.
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